Licenciement suite au COVID : à quoi s’attendre ?

Les médias, s’appuyant sur les chiffres de groupes de travail dont on retient la haute compétence, prédisent un nombre très élevé de licenciements post-COVID. Les chiffres monteraient jusque 180.000 pertes d’emploi d’ici fin 2021.

A quoi faut-il s’attendre?

En cas de licenciement, le travailleur a droit à un préavis dont la durée sera fonction de son ancienneté (avec la particularité que s’il a été engagé avant 2014, le calcul tiendra également compte de sa rémunération au 31 décembre 2013).

Soit ce préavis sera presté, soit il devra être payé (indemnité de rupture).

Quid si au moment de la notification du préavis, le travailleur est en chômage temporaire corona ?

En l’état actuel de la législation, le délai de préavis n’est pas suspendu et s’écoule donc durant la période de chômage! Attention toutefois qu’une proposition de loi a été déposée à la Chambre pour suspendre le délai de préavis avec effet rétroactif au 1er mars mais la rétroactivité posant problème aux patrons, le texte a été soumis au Conseil d’Etat qui a suggéré d’annuler la rétroactivité. La Chambre doit désormais se pencher sur la question.

Chômage : On tiendra compte de la situation familiale (cohabitant avec/sans charge de famille, isolé), du dernier salaire (plafonné) et du passé professionnel (durée de la carrière).

Pension : Le chômage est une période d’inactivité qui est prise en compte pour le calcul de la pension (mais lorsqu’on est au chômage depuis plus de 12 mois, l’assimilation se fait sur la base d’une rémunération fictive (23.500 euros/an max.) et non plus sur la base du dernier salaire).

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